Le Bien-être

Nul n'est besoin de définir ce qu'est le Bien-être.

Le bien-être est connu de tous. Tout être humain sait ce qu'est cet état d'équilibre entre la conscience et les conditions de vie. Tout humain connaît des moments de bien-être, et des moments de mal-être. Les moments de gloire sont également des moments de bien-être, mais ils seront éphémères que vite ils seront oubliés pour laisser planer le spectre du mal-être. Des fois, les mêmes conditions avant et après la gloire traduisent les deux états opposés, de bien-être et de mal-être. Le bien-être est essentiellement perceptuel. Les gens pauvres sont souvent perçus par les autres comme  étant exclus de l'état du bien-être. Or, à y voir de plus près, ces pauvres ont un bien-être que leur envient les riches. Il y a par exemple moins de suicides, moins de crises cardiaques, moins de cancer et mois de crimes gravissimes chez les pauvres.

Le défi de la définition et de la réalisation du bien-être relève de la volonté de le rendre universel et matériel. Peut-on partager le bien-être, voudra-t-on réellement le partager?

Le bien-être universel suppose une standardisation des conditions de vie et des perceptions. Il suppose un minimum de conditions matérielles et physiologiques, pour atteindre un niveau d'équilibre mental harmonieux. Selon cette construction, des célébrités bien bâties physiquement et nanties économiquement ne devraient souffrir de mal-être. Or, des gens défavorisées vivent en santé plus longtemps que des gens privilégiées. Le bien-être a donc une dimension non matérielle qu'il importe d'explorer et prendre en compte dans la recherche du mieux-être.

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Francois M. ©xP, Québec, 2008